Petite précision de début d’article : Ai-je vraiment besoin de préciser que j’adore Madrid et que c’est pour cela que j’y vis depuis 7 ans ? Au regard de certaines réactions à d’autres articles, oui. Donc voilà : J’ADORE MADRID !
Hola a todos,
Quand on me demande ce que je n’aime pas de Madrid, j’ai souvent tendance à rester bloquée face à la question… pour finalement dire qu’il ne lui manque que la mer pour devenir la ville parfaite ! Mais en y réfléchissant bien, il y a quelques petits trucs qui m’agacent au quotidien… et je m’en vais vous les compter plus bas en reprenant ma plume de connasse française râleuse.
Cet article est illustré avec les photos du talentueux Clément Saint-Laurent. Retrouvez-le sur instagram @clementsaintlaurent
Le feu orange des voitures
A Madrid, le sémaphore pour les voitures passe au orange avant de passer au rouge… mais également avant de passer au vert. C’est sympa pour que les voitures ne prennent pas trois siècles à redémarrer, mais c’est également HYPER dangereux pour les piétons. En effet, les voitures démarrent en trombe dès le passage à l’orange, tandis que le feu des piétons est toujours vert. Je me suis donc plus d’une fois embrouillée avec des conducteurs après être passée à deux doigts de la mort. #dramaqueen
Le Primark de Gran Via
Les fidèles lecteurs du blog le savent sans doute déjà : je suis légèrement agoraphobe. Et s’il y a bien un endroit de Madrid où la foule est mega angoissante, c’est TOTALEMENT le Primark de Gran Via. Les gens s’y pressent pour acheter des objets de mauvaise qualité créées par des personnes sous-payées dans une espèce de démence qui me dépasse totalement. Et la folie n’est pas qu’à l’intérieur : essayez de vous frayer un chemin sur le trottoir devant le magasin et vous verrez de quoi je parle !
Le froid
Tous les hivers à Madrid c’est pareil, je sors des grandes phrases du type « j’ai pas signé pour ça, moi » (#dramaqueen on le rappelle). Car oui, on imagine l’Espagne comme le pays du soleil, mais on nous cache la vérité chers lecteurs : en hiver, ça caille sa grand-mère. Mais comme le beau temps revient toujours, on finit par l’oublier… jusqu’à l’année suivante !
Le machisme
Alors déjà, petite précision : je préfère 1000 fois la situation en Espagne au machisme plus sournois que l’on vit en France. Je l’ai déjà dit plusieurs fois mais ici à Madrid, je n’ai aucun problème à marcher dans la rue à toute heure du jour et de la nuit, avec les vêtements que je veux, par tout degré d’alcoolémie (ce qui n’est pas le cas en France, pour les hommes qui me lisent). Cependant, certains hommes ont la fâcheuse tendance d’infantiliser les femmes, ce qui est franchement agaçant dans les environnements de travail voire au restaurant ou dans les magasins.
Les rabatteurs
Quand vous êtes étudiants erasmus à Madrid, les rabatteurs du centre-ville deviennent rapidement vos amis afin de passer des soirées peu chères en se faisant offrir des chupitos à tout va. Mais une fois plus âgés, les dizaines de rabatteurs tous plus insistants les uns que les autres deviennent très relous pour le boomer que vous êtes… jusqu’au jour où vous avez envie de sortir en boîte !
Les travaux à rallonge
Qui se rappelle du métro Gran Via ? Cette station de métro a été fermée en 2018 pour travaux… et ça continue 3 ans plus tard. De même, d’importants travaux ont lieu entre la Plaza de España et le Palais Royal, le métro Tribunal vient de terminer ses travaux et la Calle Carretas est devenue piétonne après 7 mois de travaux. Bien sûr, tous ces travaux sont là pour rendre la ville encore meilleure… mais relou tout de même !
Les gens qui disent pas « au revoir »
Je vous en ai déjà parlé dans mon article sur les phrases malaisantes en espagnol. J’ai beau habité ici depuis bientôt 7 ans au total, je ne me fais toujours pas à ce que je prends pour un total manque d’éducation. Ici à Madrid, à partir du moment où vous avez payé le service qu’on vous offre, c’est limite si vous n’existez plus aux yeux de la personne à qui vous venez de donner votre argent. D’où de très nombreux « hasta luego! » non répondus… Et qu’est-ce que ça m’agaaaaace de me prendre un vent ! #victime
Le coût du logement
Depuis mon arrivée en 2013, les loyers ont énormément augmenté à Madrid, alors que les salaires… pas vraiment. Alors que le salaire moyen espagnol est environ 10000€ plus bas qu’en France, les loyers de la capitale avoisinent les prix d’une grande ville française. D’où de nombreuses personnes qui vivent toujours chez leurs parents ou en colocation passés 30 ans. Et du coup, des entreprises qui ne comprennent pas que tu paies un loyer normal et veulent te payer un salaire indécent… Tout un cercle vicieux !
Et voilà pour les mauvais côtés de Madrid. Comme vous avez pu le voir, je n’ai même pas réussi à en réunir 10… comme quoi, Madrid est une ville DE MALADE ! Dites-moi en commentaires quelles sont vos propres opinions négatives sur Madrid, j’ai bien envie de lire des choses croustillantes 😉
Ce que je n’aime pas de Madrid c’est sa présidente, c’est son maire, c’est l’obscurantisme le fanatisme. Capitale d’une autonomie inventée il y a 4 jours. Madrid est une des capitales les plus hauts perchés en Europe, on peut ne pas dire qu’elle brille par son esprit. On est en démocratie effectivement la critique c’est quelque chose de normal. Moi je suis de Santander et je critique tout ce qui me déplaît, ce n’est pas pour ça que je n’aime pas. Mais j’ai le droit de critiquer tout ce qui ne semble pas normal pas correct. Santander est une ville en décadence voila 80 ans à peu près. Elle n’arrive même plus à vivre sur le prestige de son passé. En Espagne effectivement il y a une difficulté, c’est un pays de famille, clan, tribu, c’est pour ça qu’il n’arrive pas à atteindre le niveau de nation ou même de pays fédéral.
Bonne chance à toi. Et cherche dans cette Espagne qui parfois ressemble à un pays médiocre, sa grandeur, il y en a quand même. Individuellement les Espagnols peuvent-être très intéressants.
Bonjour Julio, de toute évidence vous n’avez pas bien lu l’article, ni la mention du haut, et vous n’avez certainement pas visité les autres pages de mon blog. Bon courage à vous pour survivre dans cette ville qui semble si effrayante à vos yeux… Personnellement ça fait 7 ans que j’y suis et je kiffe ma vie !
Bonjour Marine !
Je découvre ton blog, très amusant en fait !
Moi, je vis à Séville depuis près de 4 ans (même si mon niveau d’espagnol n’est malheureusement pas ce que j’aimerais!).. Enfin, l’Espagnol de Séville (et d’Andalousie en général), c’est pas facile facile, avec cette manie de ne pas prononcer l’ensemble des mots !
Bref, concernant les feux tricolores, je ne sais pas si à Madrid c’est comme à Séville : ce qui m’agace, en tant que piéton, c’est quand le « petit bonhomme » passe au rouge : en France, tu as encore, au moins, 30 secondes pour traverser. Ici, 2 secondes après, le feux passe au vert pour les automobilistes ! Obligé de courir ! Je n’ose imaginer une personne âgée qui vient de commencer à traverser ! C’est déroutant !
Aussi, mais c’est un autre sujet, si en France il est tout à fait normal d’inviter chez soi, voir de ne proposer ne serait-ce qu’un café à un ouvrier qui vient chez toi pour des travaux, ici, proposer ce genre de chose parait être un affront total ! Est-ce de même à Madrid ?
Merci pour ton blog !
Jean
Hola Jean ! Merci pour ton message 🙂 je ne sais pas si tu as le feu orange aussi pour prévenir les voitures que ca va bientôt être à leur tour… mais oui pareil que toi : ici dès que le bonhomme des piétons passe au rouge, le feu passe au vert pour les voitures ! Et c’est vrai qu’ici en Espagne il y a plutôt une culture de se retrouver au restaurant ou en terrasse plutôt que les uns chez les autres (mais j’avoue : ce n’est pas pour me déplaire !) Besos desde Madrid et bon courage pour la chaleur qui arrive !
Moi je pars vendredi j’espère que tout va bien se passer depuis le temps que j’attends ce voyage merci pour vos commentaires Marine
Promis, c’est une ville magnifique, accueillante et ensoleillée presque toute l’année ! <3