20 anecdotes qui me sont arrivées à Madrid

Hola a todos,

Aujourd’hui j’ai décidé de sortir un peu des sentiers battus en vous proposant des anecdotes de vie d’expatriée, qui me sont toutes arrivées depuis que j’habite à Madrid.

On va pas se mentir : la plupart aurait pu arriver ailleurs que dans la capitale espagnole. Mais vous raconter ces petites histoires me parait divertissant et ce sont des anecdotes qui resteront marquées dans mon expérience d’expatriée.

Il a fallu que je fasse le tri dans mes anecdotes, c’est pourquoi j’ai décidé de vous raconter 10 anecdotes longues et 10 anecdotes courtes !

10 anecdotes longues

On commence avec 10 anecdotes racontées en détails qui me sont arrivées dans ma petite vie à Madrid. Elles ne sont pas dans l’ordre chronologique !

Le bouquet mystère

Le 8 septembre dernier, jour de mon anniversaire, la réceptionniste de mon entreprise m’envoie un chat pour me dire qu’un livreur Glovo est là pour moi. Je descends à la réception et me vois offrir un bouquet de fleurs… et un ENORME ballon en forme de coeur sur lequel est écrit « I love you »… et c’est tout.

Problème n°1: Cela fait même pas une semaine que je suis arrivée dans mon entreprise, et qu’on se le dise, c’est un peu la honte de retourner à son bureau avec ce cadeau peu discret.

Problème n°2: Mon chéri ne m’a jamais dit « je t’aime » et n’est pas du genre à le faire avec un ballon.

Ce qui était un cadeau trop mignon commence vite à avoir des airs de cadeau de psychopathe au fur et à mesure que j’envoie des messages à mes amis et reçois leurs réponses négatives. C’est simple : je me couche ce soir-là en m’imaginant un admirateur secret aux trousses. C’est finalement le lendemain que je reçois un message commençant par « bon bah j’imagine qu’ils ont oublié la note » de la seule amie à qui je n’avais pas pensé à envoyer de message… Pas de psychopathe aux trousses : tout est bien qui finit bien !

Mes cadeaux mystères

Le cafard et la baguette

Depuis le jour où j’ai marché pieds nus sur une guêpe étant enfant, j’ai toujours eu la poisse avec les insectes. Pendant deux ans, j’ai habité à Lavapiés et la poisse n’a fait que s’intensifier, car j’ai été victime d’une infestation de puces de lit… mais pas que ! Un soir alors que je rentrais tranquillement du travail, je suis tombée nez à nez avec un cafard en train de vivre sa meilleure vie sur le plan de travail de ma cuisine. Alors que mon sang se glace et que je commence à voir ma vie défiler devant mes yeux, je me rappelle de ma baguette de pain Carrefour, aussi dure qu’une pierre. Ni une ni deux, je m’en saisis et assomme l’animal. Bon je vous passe les détails de mes cris (débiles) quand il a fallu toucher le cadavre pour le mettre à la poubelle. Par contre, je termine cette anecdote ultra glamour avec cette précision : l’histoire s’est répétée… DEUX FOIS. Depuis, j’achète mon pain dans les vraies boulangeries (et j’ai fait traiter mon appartement).

L’ascenseur infernal

Il y a quelques années, j’ai fait mon stage de janvier à juillet dans une start-up madrilène qui recevait beaucoup de succès (c’est toujours le cas d’ailleurs). Un jour en plein mois de juin, nous avons donc fêté l’un de ces succès au sein du bureau avec tous les collègues. A un moment, l’un d’eux propose une sortie cigarette au soleil… ce à quoi je dis oui, tout comme 7 autres personnes. Nous entrons donc joyeusement dans l’ascenseur pour descendre dans la rue nous encrasser les poumons, et au moment où les portes devraient s’ouvrir pour nous laisser sortir… l’ascenseur reste bloqué. Or, nous sommes 8 personnes pompettes dans cet ascenseur… et il fait 30 degrés dehors. Moi qui avais déjà la phobie des ascenseurs, je peux vous dire que j’ai légèrement paniqué en voyant les vitres se couvrir de buée petit à petit. Je me rappelle même avoir posté une photo sur instagram avec pour légende « 5 minutos antes de morir ». Mais bon au bout d’une demi-heure, le réparateur nous a libéré… et je suis remontée par les escaliers !

La disparition de l’écharpe

Comme vous devez vous en douter, pendant un erasmus à Madrid, il y a beaucoup de soirées. Mais lors de l’une d’entre elles, un événement absolument dramatique m’est arrivée. Alors que je m’apprêtais à partir me coucher (fraîche comme un gardon, évidemment), je ne retrouve ni mon gilet… ni mon écharpe. Ladite écharpe ayant été offerte par mon père lors d’une promenade père-fille de nombreuses années auparavant, elle a une valeur sentimentale à mes yeux (oui : je suis matérialiste). Je suis donc rentrée chez moi paniquée et ai pleuré toute la nuit (#victime #alcoolmauvais).Heureusement le lendemain, je retrouve la trace de mes affaires disparues : elles avaient tout simplement été subtilisées par un pote qui trouvait qu’elles lui donnaient un petit style… Ah les hommes !

Le photographe

Un jour au travail, une équipe de journalistes vient interviewer le directeur de l’entreprise avec tout un attirail de photographie professionnelle. Intriguée, je regarde quelques instants ce qu’il se passe, puis me replonge à fond dans mon travail. Les minutes passent lorsque soudain, le photographe tape à mon épaule et me demande timidement si j’ai du temps à lui accorder. Je dis oui (parce que je suis polie) en pensant qu’il a besoin d’aide. Mais non : il me propose de faire des essais photos car il « aime mon style » claqué au sol ce jour-là. Et bam, me voilà en train de poser devant mes collègues, au summum du malaise. Jugez par vous-même :

Essai photo au travail

Déménagements électriques

En 4 ans que je suis de retour à Madrid, j’en ai accumulé des affaires. Et quoi de mieux que d’utiliser une voiture pour déménager ses affaires d’un appartement à un autre ? Et pas n’importe quelle voiture… Une voiture électrique Zity ! L’expérience s’est tellement bien passée la première fois que je l’ai renouvelée par la suite pour emménager avec mon amoureux.

La meilleure histoire de croquetas

Connaissez-vous mon amour pour les croquetas ? Ces tapas onctueuses de béchamel sont l’un de mes coups de coeur pour la nourriture espagnole. Et malheureusement, je suis loin d’être la seule à les aimer. Il y a quelques mois, j’étais tranquillement attablée avec une amie sur la terrasse d’un de mes restaurants préférés de Madrid, avec un verre à la main et des croquetas devant nous. Soudain une femme un peu bizarre s’approche de nous et nous demande de l’argent. Face à notre réponse négative, elle plonge la main dans le plat de tapas, et repart avec quelques croquetas en nous insultant. Cette anecdote restera gravée dans ma mémoire à jamais !

Le pire entretien

Compte tenu de la situation de l’emploi en Espagne, je peux vous dire que j’en ai fait beaucoup des entretiens depuis que j’habite à Madrid… Mais alors celui-ci !

  1. J’avais rendez-vous dans une usine dans le trou du cul du monde
  2. J’ai attendu une demi-heure qu’on daigne m’accueillir
  3. Le mec ne s’est ni présenté, ni excusé bien sûr
  4. Il avait des prérequis énormes du type gérer plusieurs projets à la fois et venir travailler le week-end
  5. Pour un salaire tellement bas que j’ai ri quand il l’a annoncé
  6. Devant mon refus dudit salaire, il ne m’a ni saluée ni raccompagnée à la sortie

Elle est pas belle la vie de chercheur d’emploi ?

Le portable maudit

Le matin, je ne suis pleinement réveillée qu’à partir de 11 heures. Du coup, lorsqu’un jour sur le chemin du travail avec la musique à fond dans les oreilles, je n’entends tout à coup plus rien… il m’a fallu beaucoup (trop) de temps pour comprendre ce qui était en train de m’arriver pendant que mes écouteurs se balançaient dans le vide devant mes yeux. Heureusement le temps que je me retourne, les serveurs du restaurant d’à côté avaient déjà empoigné mon voleur de portable, qui a fini par le lâcher avant de s’enfuir. Autant vous dire que sans ces serveurs, je n’aurais jamais revu mon portable… Quelques mois plus tard, on aura finalement réussi à me le subtiliser en boîte de nuit…

Le début de la gloire

Un jour ensoleillé d’août, je vais me promener autour du Lago de Casa de Campo et le long du Madrid Rio avec une amie. Après avoir bien marché sous le soleil de Madrid, nous décidons d’aller boire un verre à un rooftop de Madrid que j’adore depuis peu de temps : le Café Rio ! Nous montons donc et vivons notre meilleure vie en dégustant nos cocktails tout en admirant la vue sur le Palais Royal et les tours de Plaza de España. Au moment de partir, je sens un regard insistant sur nous… mais comme ma pote est trop une belle gosse, je me dis que c’est normal. Au final le soir, je reçois un message privé sur instagram : un follower m’a reconnue sur le rooftop et n’a pas osé venir me parler !!! Ce moment m’a marqué… mais pas autant que lorsqu’une autre follower m’a abordée… à Séville !

Le jour où on m'a reconnue

10 anecdotes courtes

On termine en beauté avec ces petites anecdotes de ma vie à Madrid que j’ai choisi de ne pas développer mais qui valent le détour !

  • Mon premier propriétaire visitait mon appartement tous les jours sans hésiter à entrer dans ma chambre pendant que j’y dormais. J’ai fini par dormir avec ma porte verrouillée.
  • Je suis allée voir le lever du soleil au Templo de Debod… en étant dos au soleil.
  • Un homme m’a dit « je t’aime » en boîte de nuit (trop romantiques ces français…).
  • Je me suis évanouie dans le métro en partant en soirée… et je suis quand même sortie (à ne pas reproduire).
  • On nous a pris en photo avec une amie pour un cours de photographie pendant qu’on bronzait tranquillement aux Jardins de Sabatini.
  • Un collègue du double de mon âge m’a dit « el problema para tener el chorizo es que hay que quedar con el cerdo« . Devinez qui a quitté la boîte ensuite ? (pas lui).
  • Le premier jour que j’ai rencontré une de mes meilleurs amis d’ici, nous sommes allées danser sous les canons à mousse de la Pride. Ceci explique cela !
  • J’ai fait des soirées sur les toits de Madrid… et je ne parle pas de rooftops (à ne pas reproduire).
  • Quand je suis dans la rue avec mes amis espagnols, c’est moi qui indique le chemin aux autres passants espagnols.
  • J’ai vécu la victoire de la France à la Coupe du Monde sur la Puerta del Sol.

La Puerta del Sol aux couleurs de la France

Voilà pour mes petites anecdotes de la vie à Madrid ! Racontez-moi vos propres expériences de Madrid ou de la vie d’expatriée dans d’autres villes en commentaire, je suis curieuse de voir ce que ça donne chez les autres ! Pour retrouver d’autres petites histoires de vie d’expatriée vous pouvez aller faire un tour dans cette catégorie d’article. Vous pouvez aussi en apprendre plus sur votre blogueuse préférée en découvrant les choses à savoir sur moi. Besitos!

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10 thoughts on “20 anecdotes qui me sont arrivées à Madrid

  1. J’ADORE !!! J’avoue que la meilleure histoire de croquetas m’a fait trop rire parce qu’il m’est arrivé la même chose, sauf que je l’ai vu venir et j’ai dégagé sa main (on touche pas a ma nourriture). Mais ces anecdotes sont extraordinaires 😂😂

    1. Hola Celia, merci pour ton commentaire ça me fait plaisir de voir que ça t’a plu ! Et trop choquée de voir que tu as été victime d’une tentative de vol de croquetas aussi !!! Comment tu as fait pour comprendre ce qui allait arriver ?! C’est tellement improbable comme situation :p

  2. La nourriture en Espagne n’est pas bonne ! Et je parle en connaissance de cause .Je connais bien le pays ..
    Ils n’ont rien de spécial. A part leur Jamon et qqes charcuteries…le reste est limité et gras .alors qu’ils arrêtent de vanter..leur pauvre cuisine. De m..

    1. Je ne sais même pas d’où vous vient l’idée de ce commentaire par rapport à l’article… mais ça se voit que vous en avez gros sur la patate (brava). Dommage pour vous ! Personnellement j’adore la cuisine espagnole.

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